De plus en plus d’investisseurs rejoignent le monde des arts afin de réaliser des investissements rentables. L’art fait partie des bons investissements du moment et est au cœur du débat en ce moment même et suscite vivement l’intérêt des musées et des galeries d’art. Ce secteur connaît actuellement un fort engouement auprès des investisseurs. Mais est-ce vraiment un placement potentiellement rentable ? Voici le point.
L’art, un nouveau marché qui rapporte gros
Même si le marché de l’art existait depuis plus de 1000 ans, c’est aujourd’hui qu’il prend réellement de l’intérêt. Ici, il ne s’agit pas d’une simple collection car on achète des artistes pour ensuite les vendre sur le marché ou bien auprès des musées ou des galeries d’art. Tout dépend alors de la demande et des consommateurs qui recherchent des œuvres d’art. Notons que de nos jours, les œuvres les plus anciens sont de moins en moins attractifs. Le monde moderne recherche des œuvres contemporains et surtout les plus rares. On n’achète pas uniquement l’œuvre mais aussi l’artiste. Mais Investir dans l’art c’est tout à fait possible de nos jours étant donné l’attractivité des conditions d’investissement.
Contrairement à l’immobilier, on peut gagner de l’argent au bout de quelques jours. Il faut simplement tenir compte des règles du jeu. Comme toutes formes d’investissement, on doit d’abord connaître le terrain où l’on va jouer, trouver des œuvres et proposer un achat correspondant au parcours de l’artiste. Ce nouveau marché est considéré comme une valeur refuge et de nombreuses banques commencent déjà à s’y intéresser. Tout comme l’or, il ne connaît pas forcément de crise puisqu’on compte actuellement plus de 70 millions de consommateurs d’art. Malgré cela, ces consommateurs sont souvent réticents sur le sujet et recherchent souvent des chefs-d’œuvre rarissimes et vraiment exceptionnels. Ils n’hésiteront pas à miser gros rien que pour affcicher une création artistique contemporaine sur le mur de leur salon.
Selon également une source sûre, on assiste à une demande accrue dans les pays tels que Londres et les Etats-Unis. Les banques sont maintenant contraintes de trouver de nouveaux placements afin de faire face à une crise économique. Elles se lancent progressivement dans cette voie et pour preuve, la vente de l’art contemporain a connu une progression de 1.200% en 2000 jusqu’à nos jours. Et la vente publique a progressé de 91% et ce, au bout de 16 ans.
Un investissement rentable à partir de 20.000 euros
Pour Investir dans l’art, il suffit alors d’avoir un capital de départ de 20.000 euros. Une œuvre ayant cette valeur peut fournir un rendement assez impressionnant de 9% par an. Ainsi, si on mise jusqu’à 100.000 euros, ce pourcentage pourrait encore grimper jusqu’à 12 à 15%. Donc, plus on mise gros, plus on gagne davantage d’argent. C’est un investissement sans crainte même avec la crise du marché. Car depuis 2000, seul la Bourse qui a été affectée par la crise mondiale. Malgré tout, on a constaté une chute légère de ce marché en 2015 soit de 10% étant donné le manque de chef-d’œuvre en quantité suffisante. Mais c’était uniquement pour une période courte car au 2ème trimestre, le marché a vite repris. Il faut au moins détenir 20.000 euros pour pouvoir intégrer le monde de l’art et de disposer de toutes les informations sur les artistes et leur œuvre déjà vendu.
Une fiscalité attractive en France
Pour Investir dans l’art, il faut tenir compte de tous les éléments-clé incluant la fiscalité et le taux d’intérêt. Le taux est pratiquement plus bas qu’un investissement ordinaire, ce qui simplifie l’accès des détenteurs d’œuvre d’art dans ce cercle. Les plus-values bénéficieront d’une exonération d’impôt après 22 ans. Si une œuvre d’art équivaut à une valeur inférieure de 5000 euros, elle sera totalement exonérée de plus-value en matière de revente. Et au-dessus de ce seuil, elle sera alors soumise à un régime fiscal soit un régime dit forfaitaire soit au régime réel. Et si on est détenteur depuis plus de 2 ans, l’abattement de 5%/an sur la taxe sera alors appliqué. Notez qu’au bout de 22 ans, on profitera d’une plus-value de revente importante soit de 5 à 8%.
Il est donc important de constituer une somme conséquente au départ de 20.000 euros pour jouer sur le plus grand marché de l’art. Il ne s’agit nullement pas d’un placement à court terme car pour profiter d’une exonération, il faut être dans le métier durant 22 ans. Avec ce nouveau business, il est aussi indispensable d’étudier le marché et de suivre en permanence son évolution. Tous les artistes n’auront certainement pas le même prix et il se pourrait que l’on tombe sur des œuvres que l’on apprécie mais qui ne correspondent pas aux envies des acheteurs modernes. Il va falloir dans ce cas prendre une certaine précaution avant de s’y jeter à corps perdu.
Un accès simplifié aux informations sur les artistes et leurs œuvres
Même si Picasso et les autres artistes de son génération ont connu leur âge d’or, il faut maintenant laisser place aux artistes contemporains. Pour être plus précis, les œuvres classiques sont en quantité insuffisante contrairement aux œuvres plus récents. De plus, les consommateurs d’art actuels sont en quête de renouveau. Ils recherchent quelques choses d’exceptionnelles qui accrochent leur œil d’un premier regard.
Désormais, il est possible de faire un bon investissement avec les informations que l’on possède en nos mains. Ce ne sont pas les sources d’information qui manquent avec l’internet, les musées et les galeries d’art. Il faut alors se renseigner sur les artistes en vogue et qui vendent le plus de toile, de dessin ou d’œuvres d’art contemporain. On peut alors se procurer d’un catalogue de vente ainsi que des manuscrits ou bien, aller sur internet pour trouver toutes les informations utiles à son investissement. Il est donc utile de connaître la traçabilité des artistes en tenant en compte leurs biographies leurs œuvres et leurs photos. Pour plus de détails, consultez notre guide de conseils sur l’investissement dans l’art.
Nous vous conseillons de suivre la performance d’un artiste, de faire des comparaisons, d’étudier les indices boursiers et le marché de l’art à travers le monde. Tous ces outils sont nécessaires à la prise de décision.
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